Littérature

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Ce mardi matin, Capucine monta dans sa voiture et se précipita chez son généraliste. L’heure était grave.

Elle attendit un temps interminable dans la salle d’attente, suppliant les autres patients de la laisser passer avant eux. Au bout de deux heures, elle se retrouva enfin face au médecin.

– C’est grave, docteur. C’est… c’est très grave.

Le docteur Hendyn était un homme reconnu de la profession et respecté de tous. Lettré, il aimait lire Platon, Kant et la littérature japonaise.

– Non… Ne me dites pas que… Je vous en prie…

Les premiers cas furent détectés en Californie. Comme d’habitude, les savants fous de la Silicon Valley et les néo-hippies de Haight Hashbury avaient trente ans d’avance. Les journaux américains n’en parlaient pas, mais la rumeur courait aux oreilles de tous les plus grands médecins du monde. On s’affolait à Los Angeles, à Vegas et à San Francisco.

– Vous aussi ? Non, c’est impossible… dit-il affolé.

– Si… Je ne suis pas sûre de…

– Vous n’êtes pas sûre de quoi ? Le cœur d’Hendyn battait la chamade. Le sang lui montait à la tête. Un cas dans son cabinet ? Le premier cas français dans son cabinet à lui ? C’était impossible.

– Je ne suis pas sûre de mourir un jour… finit par avouer Capucine.

les âmes en lien

Et si toute votre vie n’était pas un hasard ?

J’ai commencé à écrire des récits vers l’âge de 14 ans. Mais je n’ai jamais réussi à écrire quelque chose d’assez long pour en faire un roman. L’inspiration ne dépend pas de moi et parfois je me rappelle que peut-être je mourrais sans avoir réussi à écrire un livre.
Il y a quelques mois, je tombe par hasard sur un concours des éditions J’ai Lu, la collection Aventure Secrète… Le thème : et si toute votre vie n’était pas un hasard ?
Je candidate avec Les âmes en lien, un recueil de 15 récits écrits entre 2016 et 2021. Résultats en octobre !

Les âmes en lien

Les âmes en lien Par Ariane Vitalis Aperçu du livre

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